L'animateur et responsable de l'atelier est claude Encrenaz :
Le 1er mardi du mois de 09h30 à 12h, l'Atelier Géopolitique vous présente des sujets géopolitiques d'actualité avec une vision basée sur trois approches :
Une approche géopolitique du sujet, son approche pluridisciplinaire (scientifique, environnementale, humaine et historique ) et une « note de conjoncture » de l’actualité des 5 continents sur la période écoulée entre deux séances.
Le 7 octobre : La théorie du chaos et une de ses applications actuelles : La géopolitique de l'intimidation
première partie :
Bilan et analyse des évènements géopolitiques des 3 derniers mois.
deuxième partie :
La théorie du chaos à travers une de ses applications actuelles : La géopolitique de l'intimidation
La loi du plus fort, la dissuasion du faible, la stratégie du fou
La théorie du chaos est née dans les années 1890, avec les travaux de Henri Poincaré, mais elle garde aujourd’hui toute sa pertinence pour aborder des problèmes cruciaux pour la société : la prévision d’événements météorologiques extrêmes, les pathologies de la variabilité cardiaque, la diffusion d’épidémies, l'anarchie des marchés financiers, les décisions géopolitiques nationalistes et arbitraires… pour ne citer que quelques exemples.
La 'théorie du fou' de Richard Nixon en est son application permanente par Donald Trump, Vladimir Poutine (entre autres ...).
Nous explorerons également les outils de manipulation de masse comme la fenêtre d'Overton.
Le 4 novembre : La géopolitique de l'espace extra-atmosphérique
Dans un monde en mutation profonde avec un changement sans précédent des paradigmes de la puissance,
les États puissants sont en quête d’un renforcement d’une souveraineté extraterritoriale afin d’asseoir leur suprématie
et de fait d’avoir des relais de rééquilibrage stratégique.
Dans ce sens, l’espace est devenuun terrain de plusieurs enjeux que ce soit économique, scientifique, militaire ainsi que géostratégique.
Le 2 décembre 2025 : 2 thèmes
Les post populistes et l'extrême droite en Europe : Le populisme, mal politique du XXIe siècle ?
Le phénomène existe depuis l'Antiquité, mais a en effet le vent en poupe depuis plusieurs années, y compris en Europe.
Donner une définition unique et convaincante du populisme se révèle difficile. Pêle-mêle, les partis qui s'en réclament - ou qui en sont targués - prônent le nationalisme, la démocratie directe, ou encore la "défense du peuple contre les élites".
Ils se retrouvent souvent autour d'une critique plus ou moins violente de la construction européenne, qu'ils présentent régulièrement comme un projet antidémocratique allant à l'encontre de la souveraineté nationale, et dont ils critiquent pour certains le supposé ultra-libéralisme.
La plupart des mouvements populistes européens ont également en commun de rejeter les schémas politiques traditionnels.
La radicalité de leurs discours fait qu'ils se situent plutôt aux extrêmes gauche et droite des paysages politiques, même si certains partis aux positions ambivalentes sont plus difficilement classables.
Les migrations : Plusieurs définitions des migrations internationales existent.
Selon l’ONU, le terme de migrant international recouvre "toute personne se trouvant à l’extérieur de l’État
dont elle possède la nationalité ou la citoyenneté ou, dans le cas des apatrides, de son pays de naissance ou de résidence habituelle".
Ce terme englobe les personnes qui envisagent de migrer à titre permanent ou temporaire, celles qui migrent de manière régulière
ou munies des documents requis, ainsi que les migrants en situation irrégulière. Le terme de migrations recouvre ainsi des réalités
multiples, motivées par tout un ensemble de raisons et de facteurs.
Le 6 janvier 2026: La connaissance, enjeu politique et géopolitique
Pourquoi la maîtrise des connaissances est-elle un enjeu dans la concurrence économique, politique et géopolitique entre les puissances ?
Les conditions nationales et internationales de la construction de la connaissance, en particulier de la connaissance scientifique
et le développement de l’éducation libre de contraintes pour toutes et tous, expliquent la manière dont les États favorisent ou contrôlent,
entre coopérations et conflits, la production ou la diffusion de celle-ci.