La responsable de l'Atelier Histoire de l'Art est Bernadette Corgne :
L'intervenante en Histoire de l'Art est :
Géraldine Guérin
Après des études en histoire de l'art et littérature, je me consacre à la médiation culturelle, j'obtiens le diplôme de conférencier national en 2004. Après avoir travaillé au service de différents musées et monuments historiques tels que Le Louvre, le musée d'Orsay ou le château de Chantilly, c'est en tant qu''indépendante que j'exerce aujourd'hui mon métier de conférencière et d'enseignante en histoire de l'art.
29 septembre : Les animaux dans l’art : un plaidoyer pour le vivant
En lien avec l’exposition « ANIMAL !? » au FHEL Landerneau du 14 juin au 2 novembre 2025 et l’ouverture du musée du chien à Aubervilliers.
Premier sujet de l’art, toujours à l’étude, l’animal représenté témoigne de la longue et lointaine relation qui l’unit à l’homme, dans tous les arts et dans tous les pays, réunissant dès l’origine tout le répertoire des formes : naturalisme, symbolisme, stylisation, hybridation. L’animal a été représenté dans pratiquement toutes les civilisations, sur de multiples supports (os, mosaïque, métal, pierre, parchemin, etc.) et ce probablement depuis les origines de l’art Des animaux réels aux créatures imaginaires et exotiques, ces différents êtres fascinants sont présents dans les collections des institutions. L’occasion avec les cours proposés d’en étudier le mystère, l’histoire, l’art dans une ambiance conviviale et ludique et de comprendre les liens qui les unissent avec l’humain.
13 octobre : Sorcières
En lien avec les expositions suivantes : Sorcières ? du 7 juin au 16 novembre au musée de Pont-Aven et du 7 février au 28 juin au château des Ducs de Bretagne à Nantes.
L’exposition du musée de Pont-Aven en partenariat avec le musée d’Orsay met à l’honneur la figure de la sorcière au XIXe siècle.
Au cœur de notre imaginaire collectif, les sorcières ont longtemps incarné l’allégorie de la vieillesse, de la mort, du vice et du mal. Elles sont associées au surnaturel, à la nature, à ce qui fait peur et que l’on ne maîtrise pas. Mais 1862 marque une rupture avec la publication de « La Sorcière » de l’historien Jules Michelet : la sorcière devient alors à la fois un emblème de révolte, de connaissance et d’harmonie avec les éléments naturels, posant les bases de l’éco-féminisme.
10 novembre et 24 novembre : Art Déco et Paul Poiret (2 ateliers)
En lien avec les expositions suivantes :
- Paul Poiret, couturier, décorateur et parfumeur du 25 juin au 11 janvier au MAD
- Arts décoratifs, Paris 1925 du 24 octobre au 29 mars
- L’Art Déco vu par… du 21 octobre au 29 mars au MAD
L’année 2025-2026 sera une année « Art Déco » !
1925 est une date historique qui, pour les français, s’identifie avec l’Exposition des arts décoratifs de Paris, illustration d’une gloire et d’une puissance retrouvée. Lors de ce grand évènement international, décorateurs, fabricants, grands magasins, artistes et même des nations étrangères se livrent une concurrence acharnée et érigent des structures temporaires luxueuses pour présenter leurs dernières créations à la gloire du nouveau style : l’Art Déco.
Parmi ses architectes, créateurs, qui ont façonné un style à la fois innovant et intemporel, le couturier Paul Poiret fut le premier à révolutionner la mode. Visionnaire, ce grand ami des peintres et autres artistes pressentit avant tous les autres l’évolution des besoins vestimentaires de la femme. Pionnier de l’émancipation féminine, qui décorseta ses clientes et inspira rien moins qu’un mode de vie, une attitude. Du style qui le caractérise, il demeure une référence pour les lignes géométriques, symétriques et anguleuses, d’audacieuses combinaisons de couleurs, la simplification de motifs floraux et animaliers, de même qu’une prédilection pour les matières élégantes et onéreuses. Soit, la quintessence de l’Art déco, cocktail de styles tels que le Cubisme et le Futurisme combinés à un savant mélange d’exotisme.
D’octobre 2025 à février 2026, la cité de l’architecture et du Patrimoine célèbre le centenaire de ce style majeur et son succès, dans une exposition à la scénographie contemporaine. Le musée des Arts Décoratifs s’empare lui aussi de l’occasion avec la première monographie dédiée à celui que l’on considère comme le père de l’Art Déco, Paul Poiret (1879-1944), figure emblématique de la haute couture parisienne du début du XXe siècle.
Cette séance vous prépare à la visite des ces deux expositions et vous donne les clés pour comprendre le contexte historique et artistique autour de ce style caractéristique de l’Entre-deux guerres.
15 décembre : Le mouvement moderne, du Bauhaus à Le Corbusier
Le mouvement moderne qui émerge dès les années 1920, en Allemagne, avec la création du Bauhaus et en France avec celle de l’Esprit nouveau, s'apparente à une quête spirituelle et artistique qui repose sur trois piliers : fonctionnalisme, rationalisme et originalité de la forme. Le Corbusier, un des chefs de file du mouvement, a réalisé des travaux qui inspirent encore de nombreux d'architectes, tels l'étonnante villa Savoye, construite sur pilotis, ou encore la cité radieuse de Marseille, avec sa piscine sur le toit, son école et ses rues intérieures, expression d’une utopie sociale et productive dans laquelle l’homme est au centre de toutes les attentions.
12 janvier : Georges de La Tour, le Caravage Français
En lien avec l’exposition suivante : Georges de la Tour - 11 septembre 2025 – hiver 2026
Musée Jacquemart André
Célèbre en son temps, Georges de La Tour (1593 – 1652), né dans une famille de boulangers lorrains, disparaît de la scène artistique pendant près de deux siècles et demi.
Hermann Voss lui redonne sa place de premier plan dans l’art du XVIIème siècle à partir de 1915.
La Lorraine dans laquelle Georges de La Tour voit le jour en 1593 est un Etat indépendant. Au carrefour géographique des influences artistiques flamandes et italiennes, elle est prise entre les deux puissances du siècle : l’Empire des Habsbourg et le Royaume de France. S’installant à Lunéville en 1619, La Tour devient sinon un intime, du moins un familier du duc Henri II. Or le duc est marié à Marguerite de Gonzague, une italienne qui fait découvrir à la cour ducale, et donc à La Tour, le Caravage, disparu moins d’une décennie auparavant, en 1610. Son influence sur le jeune peintre sera majeure. l’artiste s’affirme alors d’une profonde spiritualité dans ses peintures religieuses transcendées par un clair-obscur où la flamme d’une chandelle humanise les personnages divins et donne à ses tableaux un sentiment de grande intimité, voire de secret et de mystère…
19 janvier : Mathurin Méheut
Si la place de Mathurin Méheut (1882-1958) dans l’histoire générale de l’Art demande encore à être reconsidérée, il fait figure d’artiste majeur du XXe siècle et a tracé une voie artistique personnelle et originale tout au long de sa vie.
Il s’est ainsi attaché à mettre en lumière la société bretonne travailleuse et pieuse de la première moitié du XXe siècle, à étudier le milieu naturel à la recherche d'un nouvel esthétisme décoratif mais aussi à répondre à de nombreuses commandes pour les plus
prestigieux paquebots de l'Entre-deux-guerres. Sa création est foisonnante tant par la quantité d’œuvres produites que par la diversité des techniques expérimentées.
9 février : Turner
En lien avec l’exposition à la Tate Britain de Londres du 27 novembre au 12 avril
En 2025, les peintres britanniques J. M. W. Turner et John Constable seront mis à l'honneur lors d'une exposition évènement à la Tate Britain à Londres : « Turner et Constable : deux visions du paysage ». Turner, plus qu’aucun autre, sut créer un lien intellectuel et émotionnel entre le spectateur et sa peinture. Il sut transcender la nature tout en inscrivant ses oeuvres dans les préoccupations de ses contemporains. L’artiste fut célèbre et célébré de son vivant, il figure aujourd’hui au panthéon des grands maîtres de l’art !
23 mars : Henri Matisse, la couleur sans limite
En lien avec l’exposition du Grand Palais du 10 mars au 19 juillet 2026
Promu chef de file des Fauves en 1906, Matisse reste pourtant un peu décalé par rapport à son époque qui s’oriente vers des recherches toujours plus conceptuelles. Dans son asile de Nice, il développe un art pénétrant où les lignes en arabesque tissent un réseau subtil pour arrimer de grandes plages de couleurs pures.. Plongez au coeur du processus créatif d'un artiste qui a fait de son art une véritable quête du bonheur.
27 avril : L’art naïf et le douanier Rousseau
En lien avec l’exposition sur Henri Rousseau au musée de l’Orangerie, printemps 2026
Le musée de l’Orangerie (Paris, Ier arrondissement) a annoncé sa dernière acquisition de deux tableaux d’Henri Rousseau (1844-1910), également appelé le Douanier Rousseau. Restée en mains privées pendant plus d’un siècle, cette paire exceptionnelle rejoint aujourd’hui les collections de l’institution grâce à la Société des Amis du musée d’Orsay et de l’Orangerie (SAMO) et le galeriste Mathias Ary Jan. Portrait d’homme et Portrait de femme (1887) feront notamment partie d’une future exposition événement sur l’artiste au musée de l’Orangerie au printemps 2026.
Ou Chais d’œuvre, le vin dans l’art
Selon Michel Bouvier : « L'homme a créé le vin, il y a bien longtemps, à partir du fruit de la vigne et il a été si fier de son invention qu'il en a fait non seulement une partie importante de son alimentation, mais qu'il l'a intégré dans sa religion, ses traditions, ses plaisirs et même sa culture », Lors de cette conférence, nous verrons des œuvres où le vin est tour à tour un instrument de séduction, de morale, au cœur de la fête ou du quotidien. …
18 mai : Les sculpteurs de génie
Qu’elle soit imposante comme le David de Michel-Ange ou plus intimiste, la sculpture occupe l’espace, elle nous invite à lui tourner l’autour, à l’observer sous tous les angles. Avec Marie Garet, plongez dans les merveilles étourdissantes de l’histoire de l’art sculpté : des grands maîtres de la Renaissance jusqu’au XIXᵉ siècle. Cette première conférence est une introduction au cycle de conférences sur quatre sculpteurs de génie : Michel-Ange, Le Bernin, Canova et Rodin. Cette conférence vous donnera aussi les clés de lecture et de compréhension de cet art si particulier. De la ronde-bosse, à la taille directe, en passant par la fonte à la cire perdue.
8 juin : Camille Claudel
En lien avec l’exposition « Au temps de Camille Claudel, être sculptrice à Paris » Du 12 septembre 2025 au 4 janvier 2026 au Musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine (10) Du 31 janvier au 1er juin 2026 au Musée des Beaux-Arts de Tours (37) Du 27 juin au 8 novembre 2026 au Musée de Pont-Aven (29)
Depuis sa redécouverte dans les années 1980, Camille Claudel a inspiré de grandes expositions monographiques. Sa renommée est aujourd’hui telle qu’elle pourrait laisser croire, à tort, qu’elle était la seule femme sculpteur de son époque. Pourtant, autour de 1900, bien d'autres ont suivi le même chemin qu’elle et, malgré les obstacles liés à leur condition de femme, se sont illustrées dans le domaine de la sculpture.
À l’automne 2025, ces sculptrices de premier plan sortent de l’ombre ! Une exposition coproduite par le musée Camille Claudel, le musée des Beaux-arts de Tours et le musée de Pont-Aven réunit les créations d’une vingtaine d’entre elles.